Ecologies of/de l' Architecture and/et Dance/de la danse

By bringing together two disciplines that inadvertently deal with questions of both space and movement, this symposium wants to speculate on the altered relationship of mobility and the earth since modernity.

Theme of the symposium

Could architecture and dance be implicated in one another? What if to speak of one would be to speak of the other, but differently? By bringing together these two disciplines that inadvertently deal with questions of both space and movement, this symposium wants to speculate on the altered relationship of mobility and the earth since modernity. For it seems that, through its quest for globalisation, modernity has severed the ties between movement and the earth in order to control the latter (including those beings who do not subscribe to modernity’s credo). Might it be possible to trace the role of, and impact on, the two disciplines in this process, through approaching architecture and dance as ecologies that are "about the interrelations between heterogeneous beings as such, without a transcendent common interest, […] or without mutual understanding" (Stengers 91)?

 

This symposium wants to consider the opportunities of these architecture-dance-ecologies, without artificially severing the relationships that constitute them. How to safeguard the ability of the heterogeneous beings that engage in these relations to demand attention and to insist on their ‘ontological consistency’ (Morizot 17)?

Thème de la conférence

L'architecture et la danse peuvent-elles être imbriquées l'une dans l'autre ? Et si parler de l'une revenait à parler de l'autre, mais différemment ? En réunissant ces deux disciplines qui traitent involontairement des questions d'espace et de mouvement, ce symposium, dont les conférences plénières seront données par le Prof. Dr. André Lepecki (NYU Tisch) et l'architecte Dr. Salima Naji, souhaite spéculer sur la relation altérée de la mobilité et de la terre depuis la modernité. En effet, il semble que la modernité, dans sa quête de globalisation, ait rompu les liens entre le mouvement et la terre afin de contrôler cette dernière (y compris les êtres qui ne souscrivent pas au credo de la modernité). Serait-il possible de retracer le rôle et l'impact des deux disciplines dans ce processus, en abordant l'architecture et la danse comme des écologies qui « concernent les interrelations entre des êtres hétérogènes en tant que tels, sans intérêt commun transcendant, [...] ou sans compréhension mutuelle »  (Stengers 91) ?

 

Ce symposium a pour but de considérer les opportunités de ces architectures-danses-écologies sans rompre artificiellement les relations qui les constituent. Comment préserver la capacité des êtres hétérogènes qui s'engagent dans ces relations à demander de l'attention et, par conséquent, à insister sur leur « consistance ontologique »  (Morizot 17) ?

Location & Dates of symposium

KASK school of arts (Ghent, Belgium)
27 - 29 November 2024Conference Poster - Construction of floor plan in Radouan Mriziga's solo 55 (c) Elias D'hollander

Lieu & Dates du symposium

KASK school of arts (Gand, Belgique)
27 - 29 novembre 2024

Conference Poster - Construction of floor plan in Radouan Mriziga's solo 55 (c) Elias D'hollander

Call for proposals symposium: Ecologies of Architecture and Dance

Could architecture and dance be implicated in one another? What if to speak of one would be to speak of the other, but differently? By bringing together these two disciplines that inadvertently deal with questions of both space and movement, this symposium with Keynotes by Prof. Dr. André Lepecki (NYU Tisch) and architect Dr. Salima Naji wants to speculate on the altered relationship of mobility and the earth since modernity. For it seems that, through its quest for globalisation, modernity has severed the ties between movement and the earth in order to control the latter (including those beings who do not subscribe to modernity’s credo). Might it be possible to trace the role of, and impact on, the two disciplines in this process, through approaching architecture and dance as ecologies that are "about the interrelations between heterogeneous beings as such, without a transcendent common interest, […] or without mutual understanding" (Stengers 91)?

 

These ecologies seem to have articulated themselves in artistic practices. Already in the 1960s and 1970s figures such as Gordon Matta-Clark and Trisha Brown have been concerned with the relationship of movement and space, through work that intersected with both architecture and dance. They anchored their work in the world through which they moved – primarily through non-institutionalised spaces - or handled ‘the site’ also as the work’s ‘content’ (Kwon 26). In architectural practices similar ecologies might be traced between space and movement. The work of Juhani Pallasmaa and Lina Ghotmeh, for example, respectively affirm the dweller in their full multi-sensorial experience, and the building as intrinsically part of the earth, or site, it arises from. Thus appear critiques on the modernist inheritance of architecture as a mere visual object dislodged from its communities and surroundings.

 

How, then, to think these architecture-dance-ecologies, without artificially severing the relationships that constitute them? How to safeguard the ability of the heterogeneous beings that engage in these relations to demand attention and, therefore, to insist on their ‘ontological consistency’ (Morizot 17)? By analysing site specific dance solely in relation to alternative spaces, for example, the space of the performance is reduced to a flat background, losing meaning and importance. Or else, architectural photos, plans, renders and sketches that hardly depict life within the built environment, or do so solely to make comprehensive the scale of the building, confine movement and the context of the space to a subservient position.

 

This symposium aims to bring together PhD students, architects, architectural theorists, artists, choreographers, dancers, dance theorists and philosophers to speculate on the opportunities of ecologies of architecture and dance affirming both in their full ontological consistency. How do such ecologies appear in contemporary architecture and dance practices? What would be needed to regard practices of dance and architecture at the same time, but differently? Can site-specific dance be expanded beyond alternative spaces? How is architecture embedded in the movement of the world from which it is built? Can architectural practices inhabit practices of dance as well? What does it mean for architecture when it is built with materials that are, in effect, alive? Can dance practices become part of architectural practices? What does it mean for dance performances when architectures demand attention for their own site-specificities? Can we continue to consider only one site of the dance performance without taking into account its other iterations? Can dance become material and architecture ephemeral?

Appel à propositions : Écologies de l'architecture et de la danse

L'architecture et la danse peuvent-elles être imbriquées l'une dans l'autre ? Et si parler de l'une revenait à parler de l'autre, mais différemment ? En réunissant ces deux disciplines qui traitent involontairement des questions d'espace et de mouvement, ce symposium, dont les conférences plénières seront données par le Prof. Dr. André Lepecki (NYU Tisch) et l'architecte Dr. Salima Naji, souhaite spéculer sur la relation altérée de la mobilité et de la terre depuis la modernité. En effet, il semble que la modernité, dans sa quête de globalisation, ait rompu les liens entre le mouvement et la terre afin de contrôler cette dernière (y compris les êtres qui ne souscrivent pas au credo de la modernité). Serait-il possible de retracer le rôle et l'impact des deux disciplines dans ce processus, en abordant l'architecture et la danse comme des écologies qui « concernent les interrelations entre des êtres hétérogènes en tant que tels, sans intérêt commun transcendant, [...] ou sans compréhension mutuelle »  (Stengers 91) ?

 

Ces écologies semblent s'être articulées autour de pratiques artistiques. Dans les années 1960 et 1970 déjà, des artistes telles que Gordon Matta-Clark et Trisha Brown se sont intéressé.e.s à la relation entre le mouvement et l'espace, créant des œuvres touchant à la fois à l'architecture et à la danse. Iels ont ancré leur travail dans le monde dans lequel ils se déplaçaient - principalement dans des espaces non institutionnalisés - ou ont traité le "site" comme étant aussi le "contenu" de l'œuvre (Kwon 26). Dans les pratiques architecturales, des écologies similaires peuvent être tracées entre l'espace et le mouvement. Les travaux de Juhani Pallasmaa et de Lina Ghotmeh, par exemple, affirment l’habitant.e dans sa pleine expérience multisensorielle, et le bâtiment comme faisant intrinsèquement partie de la terre, ou du site, dont il est issu respectivement. Cela donne lieu à une critique de l'héritage moderniste de l'architecture en tant que simple objet visuel délogé de ses communautés et de son environnement.

 

Comment, dès lors, penser ces architectures-danses-écologies sans rompre artificiellement les relations qui les constituent ? Comment préserver la capacité des êtres hétérogènes qui s'engagent dans ces relations à demander de l'attention et, par conséquent, à insister sur leur « consistance ontologique »  (Morizot 17) ? En analysant la danse in situ uniquement par rapport à des espaces alternatifs, par exemple, l'espace de la performance est réduit à un arrière-plan plat, perdant ainsi de son sens et de son importance. Ou encore, les photos d'architecture, les plans, les rendus et les croquis qui représentent à peine la vie à l'intérieur de l'environnement construit, ou ne le font que pour la compréhensibilité de l’échelle du bâti, relègue le mouvement et le contexte de l’espace à une position subordonnée.

 

Ce symposium vise à rassembler des doctorant.e.s, des architectes, des artistes, des chorégraphes, des danseurs, des théoriciens de l'architecture, des théoriciens de la danse et des philosophes pour spéculer sur les possibilités d'écologies de l'architecture et de la danse affirmant leur pleine consistance ontologique. Comment ces écologies apparaissent-elles dans les pratiques contemporaines de l'architecture et de la danse ? Que faudrait-il pour considérer les pratiques de danse et d'architecture en même temps, mais différemment ? La danse in situ peut-elle être étendue au-delà des espaces alternatifs? Comment l'architecture est-elle intégrée dans le mouvement du monde à partir duquel elle est construite ? Les pratiques architecturales peuvent-elles également habiter les pratiques de danse ? Que signifie pour l'architecture le fait d'être construite avec des matériaux qui sont, en fait, vivants ? Les pratiques de danse peuvent-elles faire partie des pratiques architecturales ? Qu'est-ce que cela signifie pour les spectacles de danse lorsque les architectures exigent de l'attention pour leurs propres spécificités ? Pouvons-nous continuer à ne considérer qu'un seul site du spectacle de danse sans tenir compte de ses autres itérations ? La danse peut-elle devenir matérielle et l'architecture éphémère ? 

Submitting a proposal

Contributions can address, but are not limited to:

  • Speculative topologies in choreographic and/or architectural practices
  • Expanded choreography, embedded architecture
  • Multiplying dance and architecture, in search of different versions of movement, mobility, space and building
  • Experimental approaches to built environment, choreographically as well as architecturally, and their impact.

To submit a proposal, send an abstract (300 words) and a brief biography (100 words) to drs. Elias D’hollander. Further inquiries should be addressed to Elias as well (elias.dhollander@ugent.be)

Soumettez un résumé

Les contributions peuvent porter sur les sujets suivants, sans toutefois s'y limiter :

  • Les topologies spéculatives dans les pratiques chorégraphiques et/ou architecturales
  • Chorégraphie élargie, architecture intégrée
  • Multiplier la danse et l'architecture, à la recherche de différentes versions du mouvement, de la mobilité, de l'espace et de la construction.
  • Approches expérimentales de l'environnement bâti, tant sur le plan chorégraphique qu'architectural, et leur impact.

Pour soumettre une proposition, envoyez un résumé (300 mots) et une brève biographie (100 mots) au drs. Elias D'hollander. Les demandes de renseignements complémentaires doivent être adressées également à Elias (elias.dhollander@ugent.be).

Deadline Proposals

25 March 2024

Deadline soumissions:

25 mars 2024

Notification of acceptance

10 April 2024

Notification de l’acceptation

10 avril 2024

Cited works

Kwon, Miwon. One Place after Another: Site-Specific Art and Locational Identity. MIT Press, 2002.

Morizot, Baptiste. Manières d’être vivant. Actes Sud, 2020

Stengers, Isabelle. "The Challenge of Ontological Politics." A World of Many Worlds, edited by Marisol de la Cadena and Mario Blaser. Duke University Press, 2018. 83-111.

Ouvrages cités

Kwon, Miwon. One Place after Another: Site-Specific Art and Locational Identity. MIT Press, 2002.

Morizot, Baptiste. Manières d’être vivant. Actes Sud, 2020

Stengers, Isabelle. "The Challenge of Ontological Politics." A World of Many Worlds, edited by Marisol de la Cadena and Mario Blaser. Duke University Press, 2018. 83-111.

Organising committee:

Drs. Elias D’hollander (Ghent University)

Dr. Annelies Van Assche (Ghent University)

Prof. Dr. Christel Stalpaert (Ghent University)

Prof. Dr. Wouter Davidts (Ghent University)

Comité d’organisation

Drs. Elias D’hollander (Université de Gand)

Dr. Annelies Van Assche (Université de Gand)

Prof. Dr. Christel Stalpaert (Université de Gand)

Prof. Dr. Wouter Davidts (Université de Gand)

Scientific Committee

Drs. Elias D’hollander (Ghent University)

Dr. Annelies Van Assche (Ghent University)

Prof. Dr. Christel Stalpaert (Ghent University)

Prof. Dr. Wouter Davidts (Ghent University)

Dr. Jonas Rutgeerts (KULeuven)

Prof. Dr. Timmy De Laet (Antwerp University)

Ir. Architect An Fonteyne (ETH Zürich & noAarchitecten)

Comité scientifique

Drs. Elias D’hollander (Université de Gand)

Dr. Annelies Van Assche (Université de Gand)

Prof. Dr. Christel Stalpaert (Université de Gand)

Prof. Dr. Wouter Davidts (Université de Gand)

Dr. Jonas Rutgeerts (KULeuven - Université Catholique de Louvain

Prof. Dr. Timmy De Laet (Université d'Anvers)

Ir. Architecte An Fonteyne (ETH Zürich & noAarchitecten)